2025, une année sous le signe de la croissance pour le marché publicitaire

En 2024, les dépenses publicitaires ont franchi le symbolique seuil de 1000 milliards de dollars. Et cette croissance ne devrait pas s’arrêter là. En effet, dans son rapport The Future of Media, Warc annonce que cela devrait rester exponentiel, avec +10,7 % pour l’année 2025. Alors que l’économie mondiale semble se fragiliser dans de nombreux domaines, la publicité a de beaux jours devant elle, les médias ne cessant d’évoluer, boostés au digital et à l’IA.

Les médias sociaux en tête de course

Si les médias dits classiques n’ont plus vraiment la côte, l’ère du numérique ayant pris une majeure partie des parts du marché, l’importante diversité proposée par les médias sociaux donne aux annonceurs une multitude de plateformes sur lesquelles s’exprimer.

En 2024, les dépenses des médiaux sociaux s’élevaient à 241,8 milliards de dollars, représentant 22,6 % des dépenses publicitaires à travers la planète. Côté commerce, les médias qui y sont liés continuent de croître, avec une augmentation prévue de 14,8 % en 2025. Les marques n’ont ainsi pas le choix de se tourner vers ces plateformes où les consommateurs sont impliqués dans leur parcours d’achat, bien que leur attention soit toujours très éphémère. Stimulés en permanence, les consommateurs sont habitués à être noyés d’informations, toute la journée et passent d’un sujet à un autre en un claquement de doigts.

« Aujourd’hui, les médias sont si vastes, si complexes et si changeants qu’il peut être difficile pour les marques de s’y retrouver » explique Paul Stringer, directeur de la rédaction de research and insights chez Warc.

Selon The Future of Media, les médias dans lesquels les investissements seront les plus importants sont ceux de la vidéo avec une part égale à 65 %, suivie de près par les réseaux sociaux (55 %), les influenceurs (50 %), les podcasts (36 %) et le jeu vidéo (24 %).

IA, numérique, commerce conversationnel… Les tendances de l’année 2025

Les géants devraient rester grands, puisque les prévisions de Warc annoncent une concentration croissante du marché publicitaire autour de ceux qui font le numérique aujourd’hui ; Alphabet, Amazon et Meta. À eux trois, ils représenteront 46 % des dépenses publicitaires d’ici 2026.

L’IA est la technologie à surveiller dans les prochaines années, tant elle permet de dépasser des barrières jamais franchies et de pousser nos modes de consommation à un niveau supérieur. Elle permet notamment aux marques de mieux comprendre les attentes de leurs consommateurs et d’anticiper leurs besoins, tout en adaptant leurs expériences à chaque individu. Un boulevard créatif donc, en termes de marketing et publicités.

Autre format à ne pas prendre à la légère : les contenus vidéos. Les consommateurs achètent ce qu’ils voient et ces formats courts diffusés sur nos écrans ont une influence majeure sur leurs décisions d’achat.

Enfin, les consommateurs sont de plus en plus friands d’expériences personnalisées et de contenus 100 % dédiés à leurs centres d’intérêt. C’est là que l’IA à son rôle à jouer, tout en gardant en tête que c’est l’humain qui prime avant tout. Il est donc important de trouver l’équilibre entre toutes ces technologies, pour que ces outils soient au service des consommateurs, et non l’inverse.

Une balance fragile à trouver, notamment lorsque la question de la protection des données est une priorité pour un grand nombre d’individus aujourd’hui. Le secteur de la publicité a ainsi tout pour innover et continuer de créer, si l’interaction marque-client reste au cœur de ces priorités.

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